Après cette première partie de saison, Michaël Cortay revient pour BasketFLY sur les débuts de la Tronche-Meylan. Avec trois années d’expérience en LF2, le coach du BC La Tronche Meylan sait prendre un peu de recul.
- Que penses-tu du niveau général de cette saison ?
Mickaël Cortay : « C’est de plus en plus dense ! C’est plus fort, car depuis deux ans, il n’y a pas de descente et il y a eu une seule montée avec La Glacerie. Les clubs se sont tous renforcés et la Glacerie vient de gagner après avoir inquiété Toulouse et Mondeville. C’est très homogène avec de gros cinq majeurs partout et l’INSEP qui a déjà gagné deux matchs. »
- Quelle équipe t’a le plus impressionnée ?
M.C : « Incontestablement Mondeville qui a doublé tous les postes et qui s’appuie sur des anciennes et des jeunes de grande qualité. Au-delà, le club est hyper structuré. Ils te prennent en charge devant ton hôtel et te raccompagnent ensuite de la même manière. Tout et organisé, pensé et réfléchi. »
- Et quelle joueuse t’a vraiment plu ?
M.C : « Même si contre nous, elle n’a pas fait son meilleur match, Nunn de Montbrison est ultra-dominante sur la division. Chaque samedi, elle réalise un véritable chantier quel que soit l’adversaire. »
- Es-tu pleinement satisfait du parcours de ton équipe ?
M.C : « Ah oui ! Vraiment, très, très content ! À mi-championnat, nous avons gagné autant de matchs que durant toute la saison dernière et avec sept victoires pour quatre défaites, on s’est pratiquement mis à l’abri de toute mauvaise surprise. »
- Quels furent les temps forts ?
M.C : « Les victoires à Reims et à Montbrison à l’issue de belles prestations qui nous ont fait basculer vers le haut du classement. Certes, on lâche des points face à Chartes et à la SIG, mais l’état d’esprit est excellent et on espère bien garder cette dynamique lors des matchs retour. »
- Un favori pour la montée ?
M.C : « Mondeville est la formation la plus complète avec le club le mieux structuré et un centre de formation particulièrement performant. La montée serait vraiment méritée ! »
- Des craintes pour la seconde phase ?
M.C : « Mis à part si tu habites une hutte en haut d’un arbre au chœur d’une forêt de Pennsylvanie, et encore, on craint tous des contraintes dues à la COVID et que des joueuses tombent malades. Ana Niksic, suite à un COVID long, a été obligée d’arrêter le basket. Pour le reste, on espère faire aussi bien que lors des matchs aller. »