Après 5 ans de coaching dans la région AURA, Kevin Bordet s’envole pour les Etats-Unis pendant un an pour entraîner une équipe féminine universitaire. Il nous explique les raisons de son départ.
- Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Kevin Bordet et j’ai 23 ans. J’ai débuté le basket vers l’âge de 3 ans à Vénissieux avant de jouer à l’Asvel en U9, puis à (chandieu) de U11 à U15 pour terminer à Saint-Priest à partir de U17. En tant que coach, j’ai commencé il y a 5 ans avec mon club de village où j’ai pu apporter mon savoir aux jeunes du coin. J’ai récupéré à l’époque le groupe U15 et je les ai suivis jusqu’en U20.
Grâce à mon statut professionnel, je me suis orienté vers une licence STAPS dans le but de devenir professeur d’EPS. Le sport m’a tellement servi dans la vie, notamment grâce mes entraîneurs, que j’ai eu l’envie de faire comme eux. Par la suite, j’ai fait un master en enseignement et donc je suis devenu contractuel en EPS. J’organise mes séances autour de la transmission des connaissances et des valeurs à la fois en tant que coach et professeur.
- Pourquoi avez-vous fait le choix de devenir coach ?
À l’origine, je voulais devenir joueur professionnel, mais après une année en championnat de France, je me suis rendu compte que je n’allais pas aller loin. Par conséquent, lors de ma deuxième année de licence, je me suis lancé dans le coaching. C’est à partir de ce moment que j’ai décidé de prendre une équipe à temps plein, et que j’ai commencé à entraîner les U15.
- Pourquoi voulez-vous partir aux États-Unis pour coacher ?
J’arrive à un âge où j’avais envie de concilier le fait de partir à l’étranger, de mettre en avant mon amour pour le basket avec ma passion pour les États-Unis. J’ai récemment eu l’opportunité de jouer un rôle dans une équipe universitaire. Une occasion parfaite pour découvrir le basket dans son pays de naissance.
- Comment cette occasion est-elle arrivée ?
J’ai vu une annonce sur les réseaux sociaux de European Gladiator BasketBall (mettre le lien). C’est une association belge qui place des joueurs et des jeunes coachs aux États-Unis. Je leur ai tout de suite envoyé un message, car ils cherchaient des personnes pour un stage d’été de quinze jours. Après quelques échanges, j’ai appris qu’ils proposaient aussi des formations d’une année entière avec des coachs américains. J’ai accroché au projet et ils m’ont mis en relation avec un coach universitaire de Junior Collège dans le Texas, au Costal Bend Collège, à Beeville. La ville se situe à 1H30 dans le sud de San Antonio.
Je pars le 18 août pour arriver deux jours avant tout le monde afin d’organiser les entraînements avec le coach.
- Est-ce un choix de votre part de coacher une équipe féminine ?
La personne avec qui j’étais en contact au sein de l’association m’a proposé de coacher une équipe féminine. J’ai alors accepté, car je n’ai pas encore eu l’occasion d’entraîner une équipe féminine en France. De plus, je vais pouvoir découvrir un basket féminin différent de celui que l’on connaît dans l’Hexagone. Puis, en vue de l’émergence du basket féminin, je me suis dit qu’il y aurait plus d’opportunité par la suite pour coacher.
- Que comptez-vous obtenir de cette expérience américaine ?
J’espère que cette année va me servir de tremplin, soit en me créant une place aux États-Unis grâce aux contacts obtenus en cours de saison, soit lors de mon retour en France en me permettant de devenir coach de club important grâce à toute l’expérience que j’aurai accumulé.