Antoine DIOT fait partie des jeunes passés par le Pôle Espoirs et qui brille aujourd’hui en LNB. Le récent champion d’Europe avec l’Equipe de France revient sur son année passée au Pôle Espoirs, son parcours au Centre de Fédéral de l’INSEP et partage ses souvenirs des Tournois Inter Comités disputés à l’époque.
La génération 89 au pouvoir avec Antoine DIOT (au centre), Edwin JACKSON (à droite) et leur coéquipier Thomas HEURTEL (à gauche)
Ses souvenirs des Tournois Inter Comités
« Sur le terrain ça a toujours été difficile pour nous car l’Ain n’est pas un gros département en comparaison avec le Rhône. On a toujours eu un peu de mal aux TIC. Contre la Loire c’était des matchs intéressants mais contre le Rhône, c’était toujours très difficile où ils nous arrivaient de prendre 30 à 40 points. J’ai le souvenir d’un match où on avait pris 40 points. Ce n’est pas des moments faciles mais c’est ce qui nous permet de progresser et c’est toujours intéressant de se frotter aux meilleurs. Il y avait Edwin notamment en face avec le Rhône. Je l’ai connu tout d’abord en tant qu’adversaire et après c’est devenu un très grand ami. Au début c’était plus mon pire ennemi (rires). »
Son arrivée au Pôle Espoirs
« Je suis rentré au Pôle à 14 ans pour mon année de 3ème. Il m’avait déjà contacté la saison précédente mais j’avais préféré rester à Bourg car j’étais encore jeune et je ne me sentais pas de quitter ma ville et mes parents. Je ne me sentais pas du tout prêt à quitter le cocon familial d’autant plus qu’à Bourg les structures permettaient de faire 4 à 5 entraînements par semaine. J’avais donc pris la décision de ne pas y aller. Je ne regrette pas du tout mon choix aujourd’hui. Je n’ai donc fait qu’une seule année au Pôle et cette année s’est super bien passée. J’avais été repéré lors des sélections régionales. J’ai eu la chance aussi de venir au Pôle avec un autre jeune de l’Ain, Flavien Guillot-Campo. Ça m’a rassuré et au final cette année a été magnifique. Ma venue lors de la deuxième année m’a permis d’énormément progresser. Il y avait notamment Edwin Jackson à mes côtés. »
Son accession au Centre Fédéral à l’INSEP
« Ce n’est pas tout à fait la même chose que le Pôle c’est sur. On est détecté avec les sélections « région », celles du « Centre », les stages, etc. La plupart des gars qui étaient à l’INSEP, je les connaissais d’avant. Encore une fois j’ai eu la chance d’y aller avec deux mecs que je connaissais bien (Raphaël Wilson, Edwin Jackson), deux très bons potes. L’adaptation a été beaucoup plus facile. Au début on est quand même chamboulé mais on prend très vite son rythme de croisière et au final tout s’est extrêmement bien passé. La différence majeure entre le Pôle et le Centre Fédéral c’est que nous jouons chaque week-end, on n’a pas le temps de rentrer chez soi. On a eu un groupe très solidaire à l’époque, tout le monde s’entendait bien donc forcément l’année passait plus vite. »
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