Interview de Caroline Bouvier – Présidente de l’Entente Basket Montalieu-Bouvesse
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Présidente depuis 3 ans au sein de l’EBMB. Je suis au club depuis sa création soit depuis l’âge de 9 ans. J’ai été joueuse, secrétaire, trésorière ! Je suis un petit peu passée par tous les postes alors quand le président nous a annoncé il y a 3 ans qu’il voulait céder sa place je me suis proposée ! Mes 25 ans d’ancienneté au sein du club m’ont permis d’en cerner les rouages ce qui s’avère pratique lorsqu’on occupe la fonction de Président !
Pouvez-vous nous décrire la vie du club ? Fonctionnez-vous avec des commissions ?
Nous n’avons pas de commissions établies dans le club. Chaque personne a des choses dont il est plus ou moins responsable : sponsoring, désignation etc. Cela est peut être un tort mais cela n’a jamais été mis en place. Il n’est pas toujours évident de trouver des personnes pour s’investir dans la vie du club car il faut dire que c’est du boulot ! Il y a quelques années en arrière le club était retombé à une cinquantaine de licencié, actuellement nous avons 184 licenciés : cela ne se gère pas du tout de la même façon. C’est plus difficile et c’est vrai que la création de commission pourrait être utile !
Néanmoins, pour ce qui est de nos évènements en interne tout est bien rodé ! Nous sommes quand même assez efficaces dans ce que l’on fait.
Avez-vous un ou plusieurs salarié(s) ?
Nous avons un entraineur que l’on indemnise qui s’appelle Roderich Heidt. Il est en charge de tout le secteur jeune et de l’équipe Senior Féminine. A son arrivée, il a voulu faire monter l’équipe benjamin en région et c’est chose faite cette année ! Nous avons notre équipe de senior masculin qui évolue actuellement en DM2 et l’objectif est la montée en DM1. Les Seniors Féminines ont fini dans le carré d’as deux années de suite : nous voudrions qu’elles arrivent à monter en région mais je ne sais pas si cela va fonctionner pour cette année. Depuis que l’on a un entraineur diplômé qui s’occupe de l’entrainement de tous les jeunes on sent une évolution : le niveau est meilleur.
Quelles sont les principales problématiques auxquelles est confronté un club tel que le vôtre ?
Nous avons deux problématiques : le développement du sponsoring et les créneaux horaires.
Nous sommes un club de campagne et il est difficile de trouver des sponsors comme on peut en trouver dans des grandes villes. Il n’est pas évident de trouver des personnes qui savent négocier et démarcher les entreprises. Ensuite, il faut dire que les disponibilités de salles sont limitées ce qui nous raccourcit considérablement les créneaux.
Quel est votre meilleur souvenir au sein du club ?
Je dois faire le tri dans 25 années (rires). Je dirais que ce sont les manifestations que l’on met en place : cela se passe toujours dans une super ambiance familiale et conviviale. Deux fois par an nous avons un évènement où nous cuisinons des tartes : on se lève à 3h du matin mais l’on prend du plaisir à être tous ensemble. Cela fait 25 ans que je suis au club et je ne serais pas restée si longtemps si je ne m’y sentais pas bien !!
Si vous deviez décrire votre club en un seul mot ? Pourquoi ?
Je vais dire famille : mon club de basket est comme une 2ème famille et ce pour différentes raisons : pour la convivialité que l’on a au sein du club mais aussi car lorsque quelqu’un a un coup dur on sait montrer que l’on est là pour aider. Il y a 3 mois, la maison d’une jeune licenciée a pris feu. J’ai envoyé un SMS à tous mes contacts du basket en communiquant les tailles des vêtements dont sa famille avait besoin : le lendemain ils avaient tous ce qu’il fallait. Ils ont été relogés dans un meublé et ont bénéficié de la solidarité de tous les licenciés. La jeune fille m’a alors dit quelque chose qui m’a marquée : « Tu es comme ma deuxième maman ». Le club les a soutenus lors de cette épreuve et c’est ce qui caractérise l’EBMB.
Un mot pour finir ?
Je tiens à remercier tous les parents et bénévoles qui donnent un coup de main quand ils le peuvent. Je suis très fière de mon club et de son évolution. Même si l’on a eu des coups durs en retombant à une cinquantaine de licenciés nous avons su rebondir notamment grâce à Roland Bernolin et Roderich Heidt sans qui nous n’aurions pas pu avoir un tel développement au sein du club !
